VICKY MASAMBA
DU PARTENARIAT ENTRE BOA ET LES SŒURS ANNONCIADES AU CONGO - CAMEROUN : MON POINT DE VUE
Au regard de ce qui se passe aujourd’hui, je me permets de dire que ce parcours historique n’a pas toujours été de la crème. Je me réalise bien des choses. C’est comme une fleur, qui s’épanouit devant votre maison. Chaque jour, si on est attentif, on remarquera les différentes étapes de sa croissance échappant à un indifférent.
En dépit de la bonne volonté et du souci de bien faire que j’apprécie énormément, les débuts ont été marqués par une relation du concepteur donateur vers le bénéficiaire consommateur avec tout ce que cela implique comme exigences et conséquences, source parfois de heurts tintés d’incompréhension et d’accusations mutuelles. Le contexte culturel aidant, parfois le dialogue éprouve des difficultés pour se faire de façon uniforme.
Cependant, au fil des années, l’écoute mutuelle, les échanges ouverts ont donné lieu à la communication interactive qui a changé les méthodes de travail, de la production et de la réception du message de l’autre. D’où, le concept d’un centre qui oriente et dicte les priorités a disparu. On a appris à consulter le bénéficiaire qui se sent pris en considération si bien qu’actuellement, on est fier de compter pour un partenaire et que notre point de vue compte aussi dans ce rendez-vous du donner et du recevoir réciproque. Par conséquent, nous avons appris à nous approprier l’investissement tout en s’engeant à le protéger, nous et ceux qui nous sont confiés dans nos œuvres. Les efforts sont fournis pour sortir de sa torpeur. Nous marchons main dans la main avec BOA. Ma conclusion : c’est quand les relations humaines changent du dedans que tout devient possible. Sinon, elles demeurent superficielles et même pleines de réserve et de méfiance.
Grande est notre gratitude envers tous les membres de BOA pour leur sollicitude, leur abnégation, leur générosité qui nous font aller de l’avant.